Les retards de paiement ont des effets pervers sur la trésorerie des entreprises. Une transposition de la directive européenne relative aux retards de paiement dans les transactions commerciales vise donc à renforcer la position des entreprises sur la question relevant des défauts de paiement ainsi qu'aux sanctions contraignantes devant s'y rapporter. Dans le cadre du recouvrement de créances, les entreprises pourront dorénavant accélérer les procédures et appliquer des frais aux mauvais payeurs. Les délais de paiement, en application de la directive européenne, prévoiront des délais de paiement légaux de 30 jours pour les contrats entre entreprises et pouvoirs publics. Les délais de paiement légaux pourront être prolongés contractuellement sous conditions strictes sans toutefois jamais dépasser 60 jours. Pour les factures entre entreprises, le délai de paiement légal sera également de 30 jours. Toutefois, les entreprises pourront convenir par contrat d'un autre délai de paiement qui ne devra pas dépasser 60 jours. Cependant, les entreprises ont toujours la possibilité, sous conditions strictes, de convenir d'un délai de paiement qui excède ce seuil maximal de 60 jours pour autant qu'il ne s'agisse pas d'une clause abusive du client à l'égard de son fournisseur.